Biographie

victor

“Toute ma vie, j’ai eu besoin de penser peinture, de voir des tableaux, de faire de la peinture pour m’aider à vivre, pour me libérer de mes impressions, de toutes les sensations, de toutes les inquiétudes auxquelles je n’ai trouvé d’autre issue que la peinture.”
Nicolas de Staël

Né dans la charmante cité fortifiée du sud du Maroc, qui deviendra plus tard Essaouira, Victor Sasportas est profondément marqué par ses souvenirs d’enfance, passée sur les bords de l’Atlantique. Il n’y a qu’à voir son visage s’illuminer lorsqu’on lui parle de Mogador!

“Dans tout ce que je peins, Mogador est présente!”

C’est là-bas, face à l’océan qu’il manie pour la première fois le pinceau. Ce lieu le touche, l’inspire. Ce flot d’images et de sensations ne le quittera jamais.

“Mon cartable était rempli de crayons. Je dessinais des paysages de bleu, de blanc et d’ocre”, se souvient-il.

Plus tard, après un passage à Toulouse, Victor s’installe à Paris, en 1968. Il est spectateur des événements de mai depuis sa chambre de bonne du quartier latin, aménagée en petit atelier.

Le temps retrouvé

Ses premières œuvres sont toujours là. Elles ont trouvé l’écrin du petit salon-bibliothèque de la maison de Vanves, où il s’est installé avec sa petite famille il y a maintenant plus de vingt ans. Dans une maison qu’il a lui-même façonnée.

Depuis quinze ans, il y passe le plus clair de son temps consacré à la peinture. Avant cela, il n’avait quasiment pas touché un pinceau pendant quarante ans d’une vie active intense. Dorénavant, l’artiste se libère du temps pour ce et ceux qu’il aime: sa famille, la peinture, l’art, les antiquités, les voyages…

Le temps des galeries

Fasciné par Manet, Courbet mais aussi par Nicolas de Staël, Klee… Victor Sasportas se définit comme un “classique contemporain, un touche-à-tout”.

Formes abstraites, paysages pittoresques, compositions florales, etc. Il peint “comme ça vient”, au gré de ses envies et sans autre style que le sien.

“J’aime voir, observer, capter, décrypter, décoder, et reproduire ce qui me passe par la tête!”

Il aime apprendre aussi. C’est ce qui l’a amené à participer à plusieurs ateliers, quelques expositions, et à pousser la porte des Beaux Arts, le temps de réaliser quelques croquis.

Fin 2008, il a été invité dans deux Salons prestigieux, au Grand Palais et au Carrousel du Louvre. Une expérience stimulante, qui depuis, l’a amené sur de nombreux autres salons.