L’expressionnisme revendiqué par l’école allemande au début du XXème siècle n’est pas un courant artistique organisé.
On caractérise l’expressionnisme par la volonté des artistes de créer un choc visuel, par la violence, l’insolite ou la surprise, aussi par le goût des couleurs vives et arbitraires.
Le Cri, célèbre tableau du peintre norvégien Edvard Munch (incarnation parfaite de l’expressionnisme dans sa version tragique) exprime cette anxiété, cette peur, ce désespoir… et révèle le regard que les artistes portent sur le monde à cette époque.
Il existe bien en France un expressionnisme ou un courant dit “fauvisme” et des peintres comme H. Matisse, M. de Vlaminck, A. Derain, entre autres.
Le nom de “fauves” leur fut donné par dénigrement en raison de l’expressivité de leurs couleurs, leur outrance, leur exubérance chromatique.
Ces peintres feront d’ailleurs scandale au Salon d’Automne de 1905.
Le courant expressionniste constitue le point d’aboutissement de l’art figuratif, et dans le même temps une tendance submerge peu à peu la scène artistique… l’art abstrait (prédit par Kandinsky), dont l’expressionnisme a préparé sa révolution.
Je suis très heureux de présenter cette section d’artistes de talent, s’inscrivant résolument dans la lignée des précurseurs du mouvement expressionniste.
Victor Sasportas
Peintre
Président de la section “Expressionnisme”